10 Février 2025
Yes (en français : oui) 😉, si vous suivez à la lettre les instructions qui vont suivre, vous pourrez les faire, comme ils les font à Corcelles-près-Payerne, jolie bourgade de 3'000 habitants, située à l’est de la suisse romande. Ce gros village a une particularité que bien d’autres communes ne peuvent prétendre avoir, Corcelles possède deux gares. Bon d’accord, ce ne sont pas des gares TGV, mais deux gares quand même, à 700 m de distance l’une de l’autre, avec des destinations différentes, une au nord pour les trains en direction des Allemagnes, l’autre au sud, pour rejoindre nos amis fribourgeois. Alors là, chapeau !
Mais revenons à nos biscuits. A part ses deux gares, Corcelles possède encore une autre chose, absolument unique (au monde), une pâtisserie qui se nomme « La fine salées de Corcelles ». On ne les trouve nulle part ailleurs ou alors c’est de la contrefaçon. Car on dit qu’il faut être Corsalins pour avoir le droit d’en détenir la recette.
Eh ben, la recette que je vous présente aujourd’hui est belle et bien de Corcelles, elle n’a pas été volée, je ne me le permettrais pas, elle m’a été donnée, chuchotée, et même gribouillée sur un bout de papier, certainement après un repas bien arrosé. Maintenant c’est trop tard, elle est là.
La particularité de cette salée, qui est en fait sucrée, est que sa pâte est très très fine, croustillante et délicate. Quand on commence à en manger, on ne peut plus s’arrêter. Elles ont un goût de reviens-y.
Les connaisseurs disent que pour être bien réussies, les salées doivent être feuilletées et avoir des gonfles (cloques, boursouflures).
Recette pour environ 120 morceaux
Ingrédients
250 g de farine fleur (farine fine à pâtisserie)
1 œuf entier
1 prise de sel
1 dl de crème entière (35%)
100 g de beurre (ou moitié beurre moitié saindoux)
75 g de sucre pour le dessus, mélangé à une ½ cs de cannelle en poudre