Les grassins de l’Engadine

Noël est à nos portes, alors voilà de quoi occuper vos soirées hivernales durant ce temps de l’Avent avec une nouvelle recette de biscuits typiquement suisses. Après Les milanais, les leckerlis, les coquins, les bruns de Bâle, les étoiles à la cannelle, c’est des Grisons, plus particulièrement de l’Engadine, que nous vient cette savoureuse friandise nommée «Grassins ». La recette est tirée du livre « Koch-Rezepte bündnerischer Frauen » publiée en 1905. C’est un biscuit sans artifice, délicieux et fondant. Un régal avec une tasse de café. Il y a plusieurs versions mais la particularité de celle qui va suivre est qu’elle contient du beurre, beaucoup de beurre. Voyez plutôt :

Recette pour environ 40 à 50 biscuits, selon la grandeur

Ingrédients

200 g de beurre

125 g de sucre

1 sachet de sucre vanillé (10 grammes)

1 pincée de sel

1 jaune d’œuf

275 g de farine blanche ou mi-blanche

• Ramollir légèrement le beurre, le mettre dans la cuve du batteur muni de l’ustensile nommé la feuille.
• Battre le beurre jusqu’à consistance lisse, crémeuse et uniforme.
• Puis tout en continuant à battre, ajouter le sucre ainsi que le sucre vanillé avec une prise de sel.
• Ajouter ensuite le jaune d’œuf débattu et une fois celui-ci bien incorporé, ajouter la farine et mélanger rapidement jusqu’à ce que la pâte se forme.

• Sortir la pâte du pétrin,

• la bouler, l’aplatir et l’envelopper dans du papier film.

• Réserver au réfrigérateur pour 1 à 2 heures.
• Abaisser la pâte à 5 mm d’épaisseur

• puis à l’aide d’un emporte-pièce rond d’un diamètre d’environ 5 cm, découper les biscuits.

• Les aligner sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.

• Mettre la plaque au réfrigérateur pendant 30 minutes avant la cuisson, ceci afin de leur conserver une jolie forme durant la cuisson.
• Enfourner dans un four préchauffé à 170/180°C pendant 10 à 12 minutes, les biscuits doivent rester blanc.

Les faire refroidir sur une grille, ensuite les conserver dans une boîte en fer blanc, jusqu'à deux semaines, ou alors les grignoter les uns après les autres, sur le champ.